La fermeté dans l’accompagnement bienveillant

Modifié le 12.07.23

La fermeté dans l’accompagnement bienveillant

Ne pas confondre fermeté et malveillance

Je vois de nombreuses personnes qui se disent thérapeutes affirmer une attitude aimable et caressante au nom de la bienveillance.

Ils évitent, aussi sûrement qu’inconsciemment, d’être des accompagnants, pour profiter de la place de sauveur.

 

La posture : être bienveillant, n’empêche pas la fermeté

Être Accompagnant, coach, thérapeute, c’est aussi être en capacité de la plus « grande fermeté » pour offrir à l’autre un espace où la réalité présentée ne correspond pas à ce qu’il attend.

Il connait la réalité qu’il se construit au quotidien, il tourne déjà en rond, il ne trouve pas la porte. S’il vient vous voir c’est aussi pour que vous puissiez lui montrer qui il est.

 

Pour ceux qui ont besoin de douceur, qui sont trop durs avec eux-mêmes vous êtes bienveillant. Cette posture est assez largement répandue.

Celle qui consiste à être plus ferme, est plus difficile

 

La fermeté : difficulté de certains coach et thérapeutes

La bienveillance ce n’est pas toujours d’être gentil.

Gentil ou méchant, doux ou ferme …

Dans les groupes que j’accompagne, nous avons de nombreux accompagnants qui demandent des échanges à titre personnels pour évoluer sur une situation ou une autre. J’en vois certains qui “tournent autour du pot” depuis de nombreux mois.

La Vérité qui circule c’est “soyons amour et aimons l’autre”.

Mais qu’est-ce qu’il se joue en réalité ?

Chez de nombreux accompagnants il y a la peur d’être rejeté, de “perdre un client”. Alors il est plus aisé de caresser dans le sens du poil. C’est ainsi que l’on continue à entretenir la position du Sauveur et de la victime.

Être ferme, c’est considérer la possibilité que l’autre me voit comme un bourreau, d’être un mauvais accompagnant. Et pourtant … la fermeté amène l’autre personne à ne plus considérer sa routine habituelle et à se remettre en question.

Quand vous êtes parents, vous êtes alertés constamment sur la posture avec l’enfant, de poser un cadre et des limites. “Parent” est temporaire, puisque notre rôle est d’amener nos enfants à devenir autonome. Nous sommes parents ET aussi un enfant qui a connu ce passage, d’où notre bienveillance.

Accompagner, c’est être tour à tour, enfant et parent dans notre relation à l’autre. Nos expériences, connaissances à la disposition bienveillante de notre accompagnement.

 

Ne pas être “entendu” par le thérapeute, c’est peut être le meilleur moyen de remettre son histoire en question

 

La posture, un élément essentiel, voici quelques pistes d’application

 

Vous êtes l’accompagnant : surtout n’ayez aucune volonté ou désir de faire passer le message, de changer l’autre. En Ecriture Quantique nous allons entrer dans un dialogue avec différents plans pour comprendre ce qu’il se joue, et avoir de l’information sur comment la personne souhaite être guidée dans sa grande sagesse.

Vous êtes l’accompagné : si d’aventure, vous ne vous sentez pas respecté, entendu, faites la passoire. C’est rapide, l’info vous traverse, et généralement vous comprenez plus tard. Si vous résistez à un endroit où même vous ne savez pas reconnaître vous aurez l’impression d’une « agressivité ».

La première des leçons est “si je me sens touchée, c’est que c’est quelque chose en moi qui réagit”. Ainsi avant de se déresponsabiliser en parlant de la posture de l’autre, on commence par se remettre en question soi-même.

(autre avantage : si vous tombez sur un accompagnant vraiment pas dans la posture d’accompagnant mais celle d’un contrôleur, alors l’info vous traverse aussi sans dommage, vous n’êtes même pas contrôlé puisque rien ne s’est arrêté chez vous.

On ne change pas l’autre on se change soi.

Dans le premier webinaire Ecriture nous voyons “ce que je ressens m’appartient” et que j’utilise l’autre pour m’apporter un certain regard. Si vous trouvez que « l’autre » n’est pas « bienveillant » je vous invite à aller explorer par l’écriture ce qu’il se joue chez vous.

Si vous êtes accompagnant et que ce reproche vous est fait, je vous invite à demander une co-vision par l’Ecriture pour comprendre ce à quoi vous avez participé.

Il y a souvent une petite part de “Je” au milieu, de part et d’autre à nous de l’identifier

 

Dans les CQPoints, comme dans l’Ecriture, une partie de nos enseignements concernent la posture….

 

Quand on parle de la relation à l’autre, c’est vraiment la dimension relationnelle et systémique qui prend toute son importance

 

Dans ce live vous verrez que les animaux ne trichent pas sur la bienveillance

 

 

Dans l’espace du handicap, la posture est primordiale