Résilience et potentiels

résilience et potentiels

Modifié le 12.07.23

Résilience et potentiel vont de paire. Si je dépasse ce qui me fait souffrir, je développe des ressources en moi qui seront utiles dans ma relation avec les autres.

Revenir à soi, parler en JE

J’entends souvent les gens parler des autres « il m’a détruite » « il a brisé ma confiance ».  » j’ai vécu cela dans mon enfance et c’est ce qui explique que … ». On peut analyser pendant des heures les causes, les » pourquoi » d’un tel ressenti ….

La science moderne nous enseigne aujourd’hui qu’il n ‘y a pas qu’une cause pour une conséquence mais un faisceau de causes pour des conséquences.

En analysant une cause on entraine la personne dans la subjectivité d’un regard précis sur une expérience du passé, en oubliant le contexte général et les multiples expériences qui ont conduit à cet état de fait.

La physique quantique démontre que la localisation de la conscience crée une réalité en créant un pattern d’interférences.

Comme je le disais dans un précédent article, ma première séance en laissant entrevoir mon potentiel plutôt que mes manques, a généré un formidable mouvement sur lequel j’ai pu m’appuyer. Grâce à la personne accompagnante j’ai pu non-localiser (délocaliser?) ma conscience de souffrance pour intégrer de nouvelles informations.

A chaque fois qu’une personne rencontre une autre personne un mouvement se génère chez les deux. Selon la conscience de chacun ce mouvement sera plus ou moins localisé, plus ou moins porteur. C’est ainsi que l’on peut dire que l’homme n’est pas fait pour vivre seul.

 

Comment questionner le potentiel de chacun en Ecriture Quantique ?

Au cours des formations et de nos accompagnements, une des premières questions que l’on pose dès que les mots arrivent « qui suis-je, quelle est ma spécificité? ».

En fonction de la spécificité évoquée, on peut alors se rendre compte  que nous avons choisi de vivre certaines expériences d’une certaine manière, c’est à dire que nous avons subjectivement intégré l’expérience pour être à même d’expérimenter un thème précis.

La résilience existe aussi dans les dimensions physiques, énergétiques, émotionnelles …. cette capacité à rebondir.

J’aimerais partager avec vous un texte écrit avec une personne lors d’un échange. Vous y verrez de quelle manière elle évoque son enfance et ce que cela lui a fait intégrer dans sa vie d’adulte. Allions-nous évoquer pendant des heures ce qu’il s’était passé ou allions-nous nous concentrer sur ce que cela lui a apporté et ce qu’il en a fait : cette capacité à challenger, à dépasser les limites ?? je vous laisse deviner !

C’est la différence entre « nettoyage » et « transformation/transmutation »… ce sera pour une prochaine fois ?

« Mes parents ont apporté une inspiration, une émotion, une empreinte sur les plans physiques et émotionnels (..). La vie familiale joue sur notre construction du monde, sur la construction de notre individualité. Mes parents ont joué un grand rôle pour me pousser dans mes retranchements et générer une solitude dans mon enfance qui m’a poussée à faire POUR MOI au delà des autres.

J’étais en sorte, inconfortable, et j’ai continué à me démener, à challenger, pour sortir de ce cocon trop étroit qui bouchait ma vue. »

ps : Boris Cyrulnik



ce n’est pas l’expérience qui créé le trauma mais le souvenir de l’expérience et voici de quelle façon il se transmet à travers les générations. Mettez en mots conscients et cela s’arrête !

PS : il est né le 26/07/1937 et je suis née le 26/07/1977 !